[vc_row][vc_column css=”.vc_custom_1562246478512{margin-top: -30px !important;}”][vc_column_text]L’itinérance n’est pas seulement un problème de logement, c’est un problème social. L’itinérance touche plus de 230 000 Canadiens tous les ans et Moncton n’échappe pas à la situation. Par contre, ce qui distingue Moncton, c’est sa collectivité qui cherche sans cesse à être meilleure et à faire mieux.

Beaucoup de gens se sont mobilisés et plusieurs organismes ont été mis sur pied dans la région du Grand Moncton afin d’aider les personnes dans le besoin. La collectivité commence à comprendre les problèmes sous-jacents à l’itinérance et à se pencher sur les solutions possibles.

Vincent Merola, agent de développement pour l’inclusion sociale à la Ville de Moncton, utilise les programmes existants visant à fournir l’accès au logement, à l’éducation, à l’inclusion et à la nourriture.

Des intervenants, comme Vincent Merola et Lisa Ryan, ont pris la parole au sujet de l’itinérance et de l’inclusion sociale afin que les résidents puissent avoir une meilleure idée de la situation.

« [Moncton] connaît une croissance marquée. […] Cette croissance apporte bien des éléments positifs mais en même temps, elle donne lieu à de nombreux enjeux sur le plan social. Une bonne partie des enjeux en lien avec l’itinérance est associée à l’augmentation continue du coût de la vie. Le coût moyen pour un logement d’une chambre est de plus de 700 $ par mois à Moncton. Les personnes devant compter sur l’aide sociale reçoivent 537 $ par mois, ce qui complique les choses pour se loger adéquatement. »

« Dans [plusieurs villes], on ne tient pas compte des difficultés auxquelles les gens font face. Quand vous n’avez pas de toit, vous n’avez pas droit à une carte pour les médicaments sur ordonnance. Une fois en situation d’itinérance, il est très difficile d’en sortir. »

Heureusement, le Grand Moncton peut compter sur de nombreux organismes pour leur venir en aide, tels que le programme ReBrancher du YMCA, la clinique Salvus et le Comité directeur des sans-abri du Grand Moncton.

La coordinatrice du développement communautaire Lisa Ryan joue un rôle essentiel dans la mise sur pied d’un plan communautaire afin d’aider à éliminer l’itinérance chronique dans le Grand Moncton.

« Il y a beaucoup de facteurs sous-jacents dans la vie d’une personne qui peuvent mener à l’itinérance. La grande majorité de nos clients ont vécu en famille d’accueil. En général, les enfants sont placés en famille d’accueil en raison d’abus ou de négligence sévères. Ces enfants ne reçoivent jamais de soutien psychologique pour les aider à surmonter les traumatismes qu’ils ont subis. »

« C’est vraiment compliqué. Il est très difficile de renverser la situation […] parce que vous n’êtes pas admissible au régime de paiement des médicaments sur ordonnance et vous ne pouvez recevoir aucune aide. Tout dans le système est établi en fonction de gens en santé et nous n’avons pas encore vraiment trouvé le moyen de faire bénéficier les gens qui sont très vulnérables et qui vivent dans des conditions néfastes pour la santé des programmes [de santé mentale]. »

« On doit briser le cycle. Ce ne sera pas facile, mais je pense que la meilleure chose à faire pour le moment est d’offrir un sentiment d’appartenance aux gens qui sont confrontés à une situation difficile. Il est très important de comprendre que quand [on] sent qu’on fait partie de la communauté, [on est] plus susceptible de vouloir consacrer [son] temps, [ses] finances et [ses] ressources familiales, parce qu’on a un sentiment d’appartenance. Tout se rapporte à la collectivité et au sens communautaire. Si les sans-abri ne se retrouvent pas dans la communauté que nous leur proposons, ils créeront leur propre communauté. »

Pour que l’inclusion sociale soit vraiment viable, il faut créer une collectivité inclusive pour toutes et tous. Vous aimeriez aider mais ne savez pas comment? Voici quelques suggestions :[/vc_column_text][dt_vc_list]

  • Saluez et apprenez à connaître le nom des gens que vous rencontrez
  • Achetez un café ou de la nourriture à une personne
  • Déposez un don dans les parcomètres du coeur au centre-ville de Moncton
  • Faites du bénévolat dans les refuges pour sans-abri tels que Harvest House et la Maison Nazareth
  • Communiquez avec des organismes tels que Carrefour pour femmes, Youth Impact Jeunesse et Alternative Residences Alternatives pour savoir ce que vous pouvez faire pour aider

[/dt_vc_list][vc_column_text]Choses à éviter :[/vc_column_text][dt_vc_list]

  • Ignorer les gens sans abri
  • Repousser les gens sans abri
  • Être hostile face aux gens sans abri

[/dt_vc_list][vc_column_text]Pour plus d’information sur l’itinérance et l’inclusion sociale, tous les groupes et programmes susmentionnés se trouvent en ligne.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type=”vc_default” css=”.vc_custom_1564077600614{margin-bottom: 0px !important;border-top-width: 1px !important;border-right-width: 1px !important;border-bottom-width: 1px !important;border-left-width: 1px !important;border-left-color: #aeaeae !important;border-left-style: solid !important;border-right-color: #aeaeae !important;border-right-style: solid !important;border-top-color: #aeaeae !important;border-top-style: solid !important;border-bottom-color: #aeaeae !important;border-bottom-style: solid !important;}”][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”5378″ img_size=”full” alignment=”center”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][ultimate_heading main_heading=”Parcomètres du coeur” heading_tag=”h4″ main_heading_color=”#a5a5a5″ alignment=”left” main_heading_style=”font-weight:bold;”][/ultimate_heading][vc_empty_space height=”24″][vc_column_text]Dans le cadre d’une approche à plusieurs niveaux avec divers partenaires, DMCI a entrepris de réinstaller des parcomètres du coeur pour s’attaquer aux problèmes sociaux que l’on rencontre présentement au centre-ville de Moncton. Ils sont installés pour permettre aux gens qui ne seraient pas à l’aise de faire un don directement aux mendiants de le faire à leur guise. Les parcomètres du coeur servent à intéresser le grand public au problème d’itinérance dans notre communauté. L’argent recueilli sera redirigé au programme d’intervention dans la rue ReBrancher du YMCA, un organisme qui travaille sur le terrain au centre-ville pour venir en aide à la population itinérante.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”2/3″][vc_column_text]À propos de l’auteure :

Carmen LeBlanc est une écrivaine originaire de Chéticamp en Nouvelle-Écosse. Son blogue Tiny Adventures Journey porte sur l’environnement, le minimalisme et le voyage. Vous pouvez vous inscrire à son blogue en suivant le lien ci-dessous, et vous pouvez aussi la suivre sur Facebook et Instagram.

 

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